"Les sanglots longs... des violons de l'automne..." n'auront pas
bercé nos coeurs.
Pour nous depuis un an, pas de "langueur monotone"...
Pas de place pour l'intensité de notre douleur, pas d'espace à s'accorder
pour la plainte comme un cri d'animal blessé à mort.
Nul ne pourrait CROIRE la violence
effroyable à laquelle nous sommes confrontés jusque dans les
moindres détails de notre avancée à défendre
la mémoire d'ARMAN.
Nous aurons subi, tout.
La pression sur les membres, approchés par nous pour constituer ce
corps de travail qu'est la Fondation A.R.M.A.N., pour les empêcher
d'y participer.
Devoir sans cesse en passer par la décision juridique pour obtenir
la présentation des documents qui se devaient pour expliquer l'injustifiable.
Les rumeurs fallacieuses répandues sous couvert d'une victimisation
de la veuve historiquele (dans un hallucinant renversement des rôles)...
La suspicion quant à l'intégrité de nos mouvements.
Les accusations de perturber ce qui convient pour le fonctionnement du marché.
J'en passe et des meilleures sur ce qui concerne celles dont j'ai personnellement été l'objet.
CELA SUFFIT!
C'est vrai, nous ne pleurons sur aucune épaule pour
faire foi de notre douleur.
Nos larmes sont endiguées à faire le moteur seul et unique à fabriquer
l'énergie à matérialiser ce que notre père VOULAIT et
dont nous avons toute la traçabilité.
C'est vrai, notre combat tient de celui du pot de terre contre le pot de
fer.
C'est vrai, nous avons pris tous les risques dont celui de notre endettement
financier à lutter contre les enjeux mercantiles.
Par conviction qu'il est impossible que dans cette affaire la vérité n'éclate.
NON, nul ne pourrait croire, tant
ce que nous traversons tient de l'invraisemblable.
Comme refuser de nous fournir l'obligatoire à ce que nous devons savoir
pour signer l'acceptation de la succession
française.
Parce-que toute cette situation est incroyable.
Demain, 31 Octobre est le dernier délai.
Aujourd'hui, 30 Octobre, il est 13 Heures.
Nous ne savons toujours pas...
HALTE LA! SOS! A L'AIDE!
Non, pas une larme pour apaiser notre terre brûlée.
Simplement MERCI, cette fois encore à nos
avocats qui sont à l'oeuvre.
Marion Moreau
"Les sanglots longs... des violons de l'automne..." (from a poem
by Verlaine)
"The long cries... of violins in autumn..." won't have soothed
our hearts.
For us in the last year there has been no monotone languidness
No room for the intensity of our pain, no granted space for a complaint like
the cry of a gravely injured animal.
Nobody would BELIEVE the terrible
violence we are confronted to, even in every detail of our progress to defend ARMAN's
memory.
We have had to endure everything.
The pressure on the members we approached to constitute this body of work
that is the A.R.M.A.N Foundation, to prevent them from joining in.
Having to repeatingly resort to juridical intervention in order to obtain
recognition of our rights, especially to have access to documents that had
to be produced to explain the unjustifiable.
The fallacious rumors spreaded under cover of a victimization of the historical
widow (in a staggering reversal of roles!)...
The suspicion with respect to the integrity of our moves.
Accusations that WE perturb what's convenient for a good working of the market.
In this list, I leave some aside, among the lowest, concerning personnal
attacks.
THIS IS ENOUGH !
Indeed we are not crying on any shoulder to show and attest of our pain.
Our tears are held back to be a unique drive in making the energy to materialize what
our father wanted and for which we have all the traceability.
The truth is our fight looks like that of an earthenware pot against a can.
The truth is we have taken all the risks to have the means to fight against
mercenary stakes.
Because we are convinced it is impossible that the truth does not come out
in this case.
And yet NO, no
one would believe this, since what we are going through is just unbelievable.
Such as refusing to provide us with what we need to know in order to be able
to sign an acceptation to the French succession.
Because this whole situation is just unbelievable.
Tomorrow October 31st is the last deadline.
Today October 30th, it is 1 pm and we still don't know...
STOP! SOS! HELP!
No, not a tear to soothe our burn land.
Just, our thanks, once again to our
lawyers who are at work.
Marion Moreau