chère baldd d'arman community, y a t il un rapport entre la "Symphonie pour une porte et un soupir" de Pierre Henry et Arman?
Bonne année à tous ....2008, avec deux ronds et un infini, ça va tourner magique....
L'oeuvre de Pierre Henry à laquelle vous faites allusion s'intitule "Variations
pour une porte et un soupir" (j'imagine que c'est "Symphonie pour un homme seul" qui se superpose dans votre souvenir, deux pièces musicales qui donneront lieu chacune à une chorégraphie de Maurice Béjart).
Pierre Henry était lié et connaissait très bien ARMAN et ELIANE RADIGUE, (compositrice et première épouse d'Arman, elle fut aussi pendant un certain temps l'assistante de Pierre Henry).
En ce sens, il est indéniable que s'exerce une influence réciproque. Tout comme le terme "ALLURE D'OBJETS" a été emprunté par ARMAN à la terminologie propre à la musique concrète, le rapport et traitement de l'objet propre à Arman a influencé la déclinaison de son utilisation dans l'espace sonore (l'inter-activité des échanges entre Eliane et Arman qui se partagent à eux deux le son et l'image n'est pas innocent dans cette émulation "d'influences"). Une sorte d'influence mutuelle qui opère d'une préoccupation et recherche du moment. De celles qui se construisent de façon tacite, une osmose, une rencontre de sensibilité qui génère une influence réciproque.
Eliane et Arman rencontrent Pierre SHAEFFER dont Pierre Henry est l'assistant à cette époque (nous sommes dans la fin des années cinquante).
Le terme d' "Allure" fait partie de la terminologie qui correspondait au tout premier solfège de la musique concrète pour qualifier certains types de son.
Arman va demander à Pierre Shaeffer par courtoisie l'autorisation d'utiliser ce terme pour qualifier ses oeuvres du moment dans le traitement de l'objet.
C'est le 27 Juin 1963 que Pierre Henry crée en l' église de Saint-Julien le Pauvre (une très vieille église face à Notre-Dame à Paris) "Variations pour une porte et un soupir". C'est une pièce de musique concrète où il retravaille les sons en utilisant une porte comme Arman utilise les objets pour les destructurer et restructurer.
Du naturel de la reconnaissance tacite et réciproque de leurs préoccupations artistiques, Pierre Henry va dédicacer cette oeuvre à Arman.
Le rapport entre les deux va relever de cette recherche commune à construire le reflet comme ode au quotidien. |
dear baldd of arman community, is there a relationship between Pierre Henry's "Symphonie pour une porte et un soupir" and Arman?
Happy new year 2008, with two cercles and an infinite, it will turn like magic….
The work of Pierre Henry you mention is entitled “Variations
pour une porte et un soupir” (I guess it must be “Symphonie pour un homme seul” which superimposes itself in your memory, two pieces of music later choreographed by Maurice Béjart).
Pierre Henry was linked to and knew very well ARMAN and ELIANE RADIGUE, herself a composer and Arman's first wife (she also was for some time the assistant of Pierre Henry).
In this respect, it is unquestionable that a reciprocal influence was exerted. Just like the term “ALLURE D'OBJETS” (= object's course) was borrowed by ARMAN from the terminology that belonged to concrete music, Arman's own relation and treatment of the object influenced the modes of its use in the sound space (the interactivity of the exchanges between Eliane and Arman who shared between the two of them sound and image was not innocent in this emulation “of influences”). A kind of mutual influence which develops from concern and search at the time. Those which become established in a tacit way, an osmosis, a meeting of sensitivity generating a reciprocal influence.
Eliane and Arman meet Pierre SHAEFFER whose assistant at that time was Pierre Henry (we are at the end of the 1950s).
The term “Allure” belongs to the terminology which corresponded to the very first musical theory of the concrete music to qualify certain types of sound.
Arman asked Pierre Shaeffer by courtesy for the authorization to use this term to qualify his works of the moment in the treatment of the object.
On June 27th 1963, Pierre Henry creates in the church of Saint-Julien le Pauvre (a very old church facing Notre-Dame de Paris) “Variations pour une porte et un soupir”. It is a piece of concrete music where the sounds are re-worked by using a door like Arman uses objects to destructure and restructure them.
From a natural tacit and reciprocal recognition of common artistic concerns, Pierre Henry dedicated this work to Arman.
The relation between the two raised from this common research to build a reflection as an ode to the daily did. |
cara baldd d'arman community, c'è una relazione tra "Symphonie
pour une porte et un soupir" di Pierre Henry ed Arman?
Auguri a tutti per 2008, con due tondi ed un infinito, quello girerà magico….
L'opera di Pierre Henry alla quale avete fatto allusione
si intitola “Variations
pour une porte et un soupir„ (immagino
che sia “Symphonie pour un homme seul „ che si sovrappone
nella vostra memoria, due parti musicali che daranno luogo
ciascuna ad una choregrafia di Maurice Béjart).
Pierre Henry era legato e conosceva perfettamente ARMAN e ELIANE RADIGUE, compositrice
ed il suo primo coniuge (che era durante un certo tempo l'assistente
di Pierre Henry).
In questo senso, è innegabile che si esercita un'influenza reciproca. Come il
termine “ALLURE D'OBJETS„ (=corso dell'oggetto) è stato preso in prestito da
ARMAN alla terminologia propria della musica concreta, la relazione e trattamento
dell'oggetto proprio di Arman ha influenzato la declinazione del suo utilizzo
nello spazio sonoro (l'interattività degli scambi tra Eliane ed Arman che si
dividono a loro due il suono e l'immagine non è innocente in quest'emulazione “di
influenze„). Un
tipo di relazione d'influenza naturale che opera di una preoccupazione e ricerca
del momento. Di quelle che si costruiscono in modo tacito, un'osmosi, una riunione
di sensibilità che genera un'influenza reciproca.
Eliane ed Arman incontrano Pierre SHAEFFER di cui Pierre Henry è l'assistente
a quest'epoca (siamo nella fine degli anni cinquanta). Il termine “di passo„ fa
parte della terminologia che corrispondeva a qualsiasi primo solfège della musica
concreta per qualificare alcuni tipi di suono. Arman chiederà a Pierre Shaeffer
per cortesia l'autorizzazione di prendere in prestito questo termine per utilizzarlo
e qualificare le sue opere del momento nel trattamento dell'oggetto.
È il 27 giugno 1963 che Pierre Henry crea nella chiesa di Saint-Julien le Pauvre
(una vecchissima chiesa di fronte a Notre-Dame in Parigi) “Variations pour une
porte et un soupir„. È una parte di musica concreta dove lavora di nuovo
i suoni utilizzando una porta poiché Arman utilizza gli oggetti per distrutturarli
e ristrutturare. Della natura del riconoscimento tacito e reciproco di preoccupazioni
artistiche, Pierre Henry dedicherà quest'opera a Arman.
La relazione tra i due dipenderà da un comune ricerca a costruire questo riflesso
da fare uno ode al quotidiano. |