( Dialogue fictif entre l'arrière grand-père et son arrière petit-fils. )
- « Dis pourquoi tu appelles ça colère, tu étais fâché ? »
- « Non. Regarde j'ai appelé ça une
COLÈRE parce que cela ressemble à ce qui aurait pu être brisé par un
geste de colère.
Tu sais, quand j'étais jeune j'ai fait du judo
* et au judo on apprend à projeter son adversaire. Alors je prends un objet et je le projette comme si je faisais du judo.
Il ne faut surtout pas être en colère. Parce qu'en colère on ne contrôle pas ce que l'on fait et moi je veux contrôler ce qui se passe quand je brise un objet.
Tu comprends ? »
- « Oui. Et tu les fais toujours comme ça tes colères ? »
- « Non, il m'arrive d'utiliser des outils, comme une masse ou même un bulldozer pour casser les choses !
Le côté spectaculaire de briser des objets m'a amené à réaliser des Colères en public, comme un spectacle. Je fais des happenings en même temps que je fais une œuvre. »
Destruction publique au bulldozer d'un salon aménagé au MAMAC. Vernissage de l'exposition Passage à l'Acte, en 2021.