Grande émotion cette semaine à la suite de la nouvelle rumeur (encore une!) qui fait vague! Une proposition de négociation serait à l'ordre du jour! Sous couvert d'une justification: "pour le bonheur des enfants"... Une bonne idée, ENFIN! Alors j'imagine qu'il fallait bien "s'attaquer" à la tâche par le début. C'est fait. Sous forme d'une assignation juridique à mon endroit : je suis bien le début de la filiation. Pour faire interdire ce blog qui a permis de vous tenir informé de la réalité de la situation de la succession ARMAN.
Il faut croire que "le bonheur des enfants" doit commencer avant toute velléité de se parler, par l'injonction de SE TAIRE quand on passe à table.
Sauf mon âge qui ne relève plus de ce genre...d'enfantillage. Héritière de ce que chacun connaît des positions radicales de l'artiste et de l'homme qu'était ARMAN quant à la LIBERTÉ D'EXPRESSION. Nous verrons bien ce que la justice va dire. En attendant, cela devient une habitude: le référé réclamé lundi dernier a été repoussé par eux face à notre argumentaire...
Me donnant à réfléchir à la transmission reçue de mon père sur la question de l'ERREUR.
Il aimait à souligner l'importance de l'"erreur" dans le tableau. Nous aimions échanger longuement des considérations entre un système "parfait" qui ne suscite plus la mobilité du questionnement et la vertu de l'erreur qui par le déséquilibre généré de son effet permet de repenser le tout.
Alors, j'ai tenté d'évaluer si cette nouvelle fois à reculer devant le verdict juridique pouvait trouver là sa justification? Quoique le mouvement direct de la réflexion ramène à l'idée que "c'est au pied du mur qu'on voit le maçon"... Avec un arrière goût que tout cela finit par ressembler dans la gratuité et la futilité des allégations à une grande diversion au regard de l'essentiel. Ce serait tellement plus simple (?) de nous prouver que tout ça, c'est ce que notre père voulait.
Revenons à notre sujet, ARMAN aimait à conclure dans la passation pédagogique: "Le seul problème de l'erreur, c'est que cela ne devienne pas une faute".
A méditer chaque fois qu'il s'agit de brosser le tableau.
Ce parcours ci fait-il "parcours sans fautes"?
En tout cas devant ce qui s'en vient? J'ai décidé d'opter pour la hauteur et l'exigence de l'éducation reçue. Et m'appliquer à suivre la conclusion paternelle de ce jour de transmission,vivace du plaisir des échanges, avec ce sourcil relevé dans la joie d'avoir bien mis le mot sur la chose qu'il voulait dire en "paraphrasant Gaughin".
"Celui qui ne sait pas utiliser ses erreurs n'est pas encore un Maître".
Si ce blog, qui fût le seul moyen de dessiner le tableau pour donner à voir notre terrible situation relève de l'"erreur", je TE promets de faire en sorte de ne pas trahir ce message.
A samedi prochain.
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Big emotion this week following the new rumour (another one!) who makes a wave! A proposal for negotiation would be on the agenda! And for cover, a justification: “for the happiness of the children”…
A good idea, FINALLY!
So I imagine the task had to be attacked from the beginning.
It is done.
In the form of a summons I received: I am indeed the beginning of the filiation.
To have this blog which has been the means to keep you informed of the reality of the situation of ARMAN's estate,forbidden and closed.
It seems that “the happiness of the children” before
any attempt to talk to eachother has to start with
the injunction TO KEEP SILENT when coming to the table.
Except for my age when this sort of childishness is no longer suited.
Guarantor of what we all know of the radical positions of the artist and man ARMAN was vis-a-vis FREEDOM OF SPEECH.
We'll see well what justice will decide.
In the meantime, as becomming usual: the summary judgement called for last Monday was moved back considering
our responses…
Giving me to think of the transmission from my father on the question of ERROR.
He liked to stress the importance of “the error” in
the picture.
We enjoyed lenghty exchanges to compare a “perfect” system
which does not let any space for mobility and questioning
and the virtue of the error that generates imbalance
making possible to reconsider the whole.
Then, I tried to evaluate if this repeated side-stepping
when about to face the legal confrontation may find
its justification there?
Though direct reasonning raises more likely to the
concept that “it is when facing the wall that one sees the mason”…
With a aftertaste that all this ends up looking like a big diversion from the essential considering the unwarranted nature and futility of the allegations.
Wouldn't it be simpler (?) to prove us that all this is what our father wanted.
Let's return to our subject: ARMAN liked to conclude in his teaching process:
“The only problem with the error, is to assure it does not become a fault”.
To meditate everytime the aim is to draw the picture.
Is this course “faultless” ?
At least with respect to what's coming here? I decided to choose the height and rigour received from my education.
And to apply myself to follow my father's conclusion
on this day of vivid transmission from the pleasure
of exchanging and with his raised eyebrow happy from
having put the right words on what he wanted to say
through “paraphrasing Gaughin”.
“If you are unable to
use your errors you are not yet a Master”.
If this blog that was the only means
for us to draw the picture to show our drastic situation
should be a matter for an “error”,
I promise YOU to see to it so that I won't betray the message.
To next Saturday.
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